Quatre heures de l’après-midi sonnèrent aux son des cloches de l’école, les enfants tel un troupeau d’éléphant miniaturisés acharnés se ruèrent vers la sortie. Ils sautaient – avec plus ou moins de réussite. – tel des tarzans dans les bras de leurs parents … Et je dois dire que ma Sarah ne dérogeait pas à la règle. C’est fou ce qu’ils peuvent être brutal à ce moment précis de la journée, ni une ni deux, en père attentionné – pas oui, vous croyez quoi ?! – je sortis de mon sac magique les biscuits et le jus de fruit puis direction le parc, c’était le début du beau temps, avec un léger vent, assez pour soulever les jupes courtes des jeunes mamans et un vingt-quatre, vingt-cinq degrés Celsius suffisant pour les voir courir après les gamins afin de leur mettre une casquette sur leurs petites tête.
Quant à nous deux, nous étions équipé, moi d’une chemise en lin verte et d’un bermuda beige avec pour accessoire des lunettes de soleil … Et ma jolie Sarah d’un chapeau, et du vent relatif provoquer par la balançoire, en somme une journée banale.

« Papa !! Je veux jouer avec les filles là-bas près du lac !! » , M’ordonna-t-elle, un vrai tyran si vous voulez mon avis, ça vient de sa mère ça ….

« Bon fait attention, sois gentille d’accord ? Et vas-y vite avant que je change d’avis. » , Quoi ? Si vous étiez à ma place vous non plus ne lui refuseriez rien, bien pendant que mademoiselle était en train de s’amusé je me retrouvais sans vraiment le vouloir en mission « social » , vous savez, le genre de parent qui parle à tous les parents avec qui leur progéniture joue, oui ils parle chiffons, et voilà qu’une de ces mère-là avait pointée le bout de sa ménopause dès que Sarah était partie, heureusement ma fille me sauva une fois de plus … Cela faisait trois pauvres minutes que j’avais laissé ma chère tête blonde qu’elle arroser déjà une jeune femme avec de l’eau !
« Excusez-moi, je dois partir Sarah ! Arrêtes ça ! T’es pas bien regarde ce que tu as fait, dit pardon à la dame ! » , Dis-je en lui tenant le bras, ce n’est pas possible le cinéma que l’on doit faire quand on est parents, à la limite cela ne me dérangeais pas du tout qu’elle arrose une passante mais à ce qu’on dit c’est à nous d’en faire de bon citoyens …

« Pardon, madame …. Vous êtes jolie et vous avez une jolie robe. » , Dit-elle en faisant la moue, tu parles, elle est douée pour se sortir des situations délicate celle-là …

« Excusez-moi, j’espère que ça ne vous ennuie pas trop, je peux vous offrir …. Euh … une glace … il n’y a que ça? Ou un restaurant ? Ce soir, celui de l’autre côté du lac, encore mille excuse. Enfaite je m’appelle Aaron enchanté. » , Ou l’art de condensé une invitation en une phrase sans s’arrêter, bah quoi ? J’avoue elle était pas mal comment je le sais pas en relevant les yeux pour lui parler tiens … Elle avait plutôt l’air contrariée par ce qui s’était produit en tout cas.

Contre toutes attentes la jeune femme avait dit oui pour un dîner ce soir, enfin je le savais, qu’y a-t-il de plus sexy qu’un jeune père et son enfant ? Un jeune père, son enfant et son chien, mais bon vu que la y’en avait pas j’étais sauvé, hein !
Nous continuâmes à marcher au bord du lac, tout en évitant en passant, les ballons, les vélos, les gosses, les chiens, les parents qui courent après leurs gosses précédemment cités, les frisbees et les oies du lac qui pourchassent les passants. Je ne sais pas vous mais quand on voie le pognon que l’état dépensent pour l’entrainement de nos armés alors qu’ils suffiraient qu’ils viennent ici !

« Al, je peux ? Si je ne me trompe pas vous travaillé dans la mode, styliste je crois, non ? Pour tout vous dire j’ai lu un article sur vous dans la presse féminine. », Tout hommes qui se respectent a déjà lu plusieurs fois la presse féminines histoire de pouvoir tenir une conversation basique dont le sujet serait sans intérêt, puis ça fait gay, et les femmes aiment les gay, Oui je sais en narration je devis toujours un peu, Mais c’est vrai avoir l’intérêt d’une femme c’est primordiale et vice-versa c’est inscrit dans notre génétique , enfin bref.

Alors que l’on continue à marcher tout en parlant, ma chère fille – plus pour longtemps – revint vers nous deux et nous observa avec son air espiègle, le même air que sa mère avant que celle-ci dise une connerie et cette fois-ci n’échappa pas aux règles établis – mon dieu pourquoi ai-je un enfant ?! –

« Dis papa, elle aussi elle va venir à la maison comme l’autre fille que t’as invitée à manger ? Tu sais celle qui s’est fait mal aux genoux en se cognant plusieurs fois contre ton lit et même qu’à chaque fois elle criait fort. », Faites des gosses nous on-t-ils hurlé, je te remercie ma chérie, je n’ai plus qu’à jeter furtivement un coup d’œil en direction de la jolie brune.

« Euh sinon … à quelle heure dois-je venir vous cherchez … ? », qui ne tente rien n’obtient rien.

Nous étions arrivés tous les trois devant le lieu de travail de Al’, un magasin, à y réfléchir il faudra que je vienne faire certain achats ici, juste histoire de pouvoir admiré Alejandra encore un peu plus. Enfin pour le moment j’avais une mission, il était dix-sept heure, ce qui me laisser plus ou moins deux heures et demi, trois heures, pour :
- Jeter Sarah quelque part, oui sa mère pour une fois me sera utile.

« Bon ma puce, tu vas aller chez maman ce soir, ça ne te dérange pas ? », dis-je avec un grand sourire après avoir récupéré une grosse peluche a un marchand à la sauvette et lui avoir répété de ne pas traiter sa mère de méchante sorcière comme je le fait si bien. – oui, un simple dîner vous coutera un bras, si vous avez un enfant … Ah les femmes – puis direction chez maman, bon c’est toujours le même rituel : La bise, la question sur le boulot, on parle de la petite un quart d’heure et j’y vais, ou vice-versa, ils nous arrivent de temps en temps d’aller mangé quand l’on doit discuter de plus gros soucis post-divorce.

Et c’était parti pour la seconde partie de la liste,
certainement la plus simple, se préparer, réservé au restaurant et prévoir un plan B, au cas où le dîner se passe mal, où se passe justement trop bien, donc pour ça on nettoie la maison, range les jouets qui traînent partout, tout en évitant que cela paraisse trop rangé, puis on enfile, un pantalon des chaussure noire et un simple tee-shirt à manche courte avec une chemise ouverte pour le côté décontracté, on se coiffe plus ou moins bien, et on débroussaille la barbe de trois jour sans la rasée complétement.

« Oui … je sais je suis pire qu’une fille mon vieux, m’enfin … t’as vu comment t’es beau champion ? 8D », ça c’est ce qu’on appel de l’autostimulation masculine, on se parle dans le miroir et on se raconte une connerie et c’est bon ! – Je vous rassure, tout ça c’est que quand la fille en vaut le coup, puisque Al’ à était cool avec Sarah, alors pourquoi pas … –

Et le troisième point,
Aller chercher la belle, bon pour ça c’est pas trop compliqué, en plus vu qu’on habite à côté du Parc – on = Sarah et moi – J’ai décidé d’y aller à pied, il fait encore chaud avec un petit vent frai, c’est parfait, le quartier résidentiel comme peu à peu à se vidé, les gens vont manger vu l’heure et le parc se rempli à la suite des enfants, des adolescents qui émergent peu à peu, quant à moi j’entre dans le magasin où travaille la superbe trentenaire, et je fais un tour, regarde un peu partout, il est vingt-heure quinze, je suis un peu en retard, mais l’aperçois qui s’approche de moi.

Bon jusque-là tout c’était bien passé, la demoiselle avait accepté le rendez-vous, j’avais une tête pas trop affreuse, elle était plutôt pas mal, et en prime entreprenante, elle avait vraiment tout ce qui fallait.

« Et bien monsieur a dû se faire beau pour vous » , elle voulait jouer de manière direct, soit faisons ce dont elle a envie, je ne pus absolument pas m’empêcher de la regardée, magnifique, oui enfin ça c’est ce que l’on dit quand on est gentilhomme, sauf qu’avec elle j’étais entièrement retourné à l’adolescence, donc autant dire que elle était bien foutue dans sa petite robe, enfin je n’étais pas là pour ça – on vas pas en faire un automatisme à chaque jolie femmes avec qui je discutent –,je venais juste réparé – encore – les bêtises de Sarah.

« Et bien tu es affamée Al’ ? » , dis-je en prenant au maximum mes aises avec elle, tandis que nous arrivions dehors, je regardais un peu partout autour de moi, les lampadaires qui éclairés la nuit, nous éblouissait, nous avions très peu à marcher jusqu’au restaurant, mais le rythme n’y était pas on trainait et de mon côté je cherchais désespérément, les sujet à abordé et à ne pas abordés.

« Alors dites, ou plutôt dit en moi plus sur toi, t’as bien fait quelque choses avant d’en arriver là ? On a bien tous fait autre chose avant Nadarra … » , on marchait tranquillement tandis que le vent soufflé de plus en plus fort derrière nous et sans trop y pensé de manière la plus naturelle possible, j’ai posés ma main sur son épaule pour la ramené un peu devant moi, de manière à atténué ce vent glacial qui caresser sa peau suave, je me contentais de lui sourire, quand sur notre chemin nous rencontrions quelque marche, toujours bienveillant, que j’en devenais presque flippant, j’attrapais ses hanches pour la soulevé un peu de manière à lui facilité la tâche.

« Attention, vas pas faire de mal à tes jolis genoux. » , dis-je en arrivant devant le restaurant.

Alors voilà qui était Alejandra N. Loubriel, c’est-à-dire « pas grand-chose », enfin plutôt je n’en savais toujours pas assez pour rassasié ma curiosité et bien entendu, elle, elle voulait que je réponde aux même questions, bien entendu je fis d’abord mine de ne pas l’avoir entendu puis ensuite la situation se chargea du reste, alors que je l’aidais, je pus sentir le moindre frissonnement de sa peau et à cet instant précis de la soirée j’étais perdu, oui perdu en elle, complètement subjugué – n’allais pas comprendre autre chose – nous arrivâmes en face du restaurant, quand je la sentie partir elle aussi à son tour, mon esprit déconnecté de la réalité, connecté au sien n’avait plus besoin de parler. Plus communément je vous l’accorde j’aurais traduit cela par un simple coup de foudre mais ce n’en était pas un, c’était presque plus intense, tellement « presque » plus intense que quand elle nous ramena à la réalité j’eu la bonne et simple impression de m’écrasé au sol,, après un saut d’une centaine de mètres – oui, d’accord si je savais vraiment ce qu’un tel saut provoqué, je ne serais pas là pour vous le dire, mais tout ça c’est pour le contexte – quand elle m’entraina a tout allure dans le restaurant je n’eut pas le temps de récupéré de ce qui venait de se produire, que sans que je m’en aperçoivent vraiment, nous étions déjà à notre table, ça vas pour un restaurant de quartier, celui-là était juste énorme, les couples tout autour de nous s’étaient tout bonnement donné rendez-vous, pour faire quelconques demandes ce soir-là, les pauvres, ils ne savaient pas ce qu’il se préparaient à vivre, bien que je ne sois pas contre le mariage, je dois dire, que plus jamais, non plus jamais, pour moi on peut vivre et aimer sans un morceau de papier pour le prouvé.

Enfin, revenons à nos moutons, ou plus sérieusement a la magnifique Alejandra, je l’avais aidé à s’asseoir, et nous feuilletions la carte ensemble, mon choix fût aisé, il y’avait un filet de saumon qui me tentais par-dessus tout, ce qui me laissa du temps pour la regardé, l’observée comme il se doit, mes yeux se jouaient des siens, déviants à chaque fois qu’elle voulut me prendre en flagrant délit ce jeu agréable ne dura pas longtemps quand le serveur arriva à nous. Avant le plat j’avais bien entendu l’idée de prendre un petit quelque chose.

« Je ne sais pas ce que veut Madame, de mon côté j’aurais opté pour du champagne et des fraises – c’était encore mieux sur la plage, mais laissons mes fantasme gastronomique-sexuel aux placards pour cette fois – mais je prendrais ce qu’elle voudra. », dis-je en me tournant vers la demoiselle en souriant.