litzie temperance oxburry

“ La perfection n'existe pas. Ce que l'on nomme "perfection" n'est que l'imperfection la moins notoire. ”

Je suis né(e) le 14 décembre mille neuf cent quatre vingt six à jacksonville en floride (USA), j'ai donc 24 ans. Je suis divorcé et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fière. Ma famille est de niveau aisée, malheureusement c'est pas moi qui ai choisi cette vie. J'ai un frère pour me pourrir ma vie encore plus à longueur de journée, mais je l'aime quand même. Depuis maintenant quatre ans, je suis organisatrice de soirée mondaine, des fois je me demande pourquoi j'ai choisis ça mais bon j'en ai bien besoin si je veux manger. Je fais partie des Just Divorced, et je sais pas pourquoi mais les gens dans la rue me confondent souvent aveckatie cassidy.

TUMBLR

“ tome 1 ; Il faut si souvent désobéir pour vivre une enfance décente.”

L'amour de mes parents à mon égard était injustifié. Je ne comprenais pas comment deux êtres aussi bizarre pouvait m'avoir conçu, nous étions si différent et ça, je le savais déjà avant de naître, je n'étais encore qu'en état de fœtus lorsque j'ai su que j'aurais une vie, dû moins une enfance mouvementé. Ça n'a pas manqué. Je n'ai pas à me plaindre. Ma vie n'était pas si horrible, j'avais tout pour moi, sauf que j'étais une enfant assez spéciale. Je savais que quoi que disait les tests ADN me confirmant que c'était bien mes parents, je n'arrivais pas à le croire. Au fond, peut être que c'était moi la fille bizarre de cette famille. Eux, ils étaient peut être tout simplement heureux. Jusqu'à leurs derniers soupirs.

« Si c'est une fille, je choisis le nom. Si c'est un garçon, c'est toi. » « D'accord ... Non, mais attends, tu m'avais pas dit que c'était une fille ? Oh non, c'est de la triche. » « trop tard ! Tes vraiment trop nul mon chéri, mais je t'aime quand même. » J'appelais souvent mes parents, les deux enfants, parce qu'ils se comportaient vraiment comme des enfants. Même le jour où ils ont parlés pour la première fois de mon prénom, ils n'ont pas pris le sujet au sérieux. D'après ma grand-mère, ils se sont rencontrés dans une manifestation contre la fourrure et ils ont ce qu'on appelle le coup de foudre, pourtant je ne trouve pas du tout cette histoire mignonne, au contraire, je trouve cette rencontre stupide et inimaginable, comme mes parents d'ailleurs. Tout ce qu'ils entreprenaient était vraiment ridicule et enfantin, on a beau trouver cela amusant et agréable à voir, mais c'est bien plus dur que l'on pense à vivre. J'en ai beaucoup souffert de mon côté. A ma naissance, je crois bien que mes cris de détresse n'ont pas assez été entendu, alors que j'appelais le monde au secours. Le jour où ils se sont mariés, je n'avais que trois ans et je comprenais déjà que tout ceci n'était qu'une mascarade, un cirque où tout les invités ne rigolaient pas de bonheur, mais au contraire se moquer, alors moi je pleurais, je pleurais toutes les larmes de mon cœur pour que tout ceci cesse. Jamais personne, même pas un psychologue a su comprendre pourquoi je ressentais autant de sentiment haineux envers mes parents qui s'étaient pour comporter comme les parents idéaux, enfin, encore une fois ce n'était qu'une façade. « Litzie Temperance Oxburry, ramène tes grosses fesses ici. » « Je tiens à dire ma chérie qu'elle a tes fesses ... Ahem ... Qu'est ce qu'elle a fait ? » « Elle c'est battu avec l'une de ses camarades de classes. » « Sérieux ?! Litzie ... J'espère que tu lui as fait mordre la poussière ou je te promets que tu seras puni très sévèrement. » « Chéri ! Ne pousse pas ta fille a se battre ... Sinon, qui est-ce qui à gagner ? » J'essayais en vain d'attirer leurs attentions sur ce mal être qui me poursuivait. Pourquoi me sentais-je si différent d'eux, alors qu'ils étaient mes parents d'après toutes les photos et vidéos que j'avais depuis ma naissance, non, je n'arrivais pas à les mettre en colère, ils étaient sans arrêt de bonne humeur. J'avais mal, ils étaient heureux. Le simple ressentiment de ne pas se sentir à sa place me faisait souffrir de l'intérieur, jusqu'à ce mercredi douze septembre mille neuf cent quatre vingt dix-huit. Là où tout à basculé, où j'ai rendu mes parents tellement triste et blessé et que je me suis rendue compte que leurs malheurs me procuraient tellement de joie. J'étais une si mauvaise enfant. « Ici l’hôpital St-James, je vous appelle pour vous apprendre que votre fille se trouve en nos lieux. D'après les dires des personnes qui l'ont accompagnés ici, Elle aurait sauté du toit de son établissement scolaire, nous n'en savons pas plus pour le moment. Nous sommes vraiment désolé de vous apprendre qu'elle n'a pas survécu à ses blessures. » C'est vrai. J'étais cliniquement morte au moment où cette infirmière à passer le coup de téléphone à ma mère qui n'a pu s'empêcher de fondre en larmes, en essayant en vain de contacter mon père. Ils ont tout deux pris la route en direction de l'hôpital et au moment où je me suis réveillé, revenant d'entre les morts, on pourra dire cela comme ça, ils sont mort. Un point lourd n'a pu su éviter mes parents à temps lorsqu'ils ont grillé le feu rouge. Lorsque j'ai été mise au courant, j'ai éclaté de rire. J'étais perturbé, le mot concret d'après le psychologue était que j'étais atteint de névrose. Une maladie qui aujourd'hui n'est plus, sauf peut être sous un autre nom : Trouble obsessionnelle compulsif. Sans le vouloir, j'avais tué mes parents qu'au fond j'aimais plus que tout et je ne m'en suis jamais totalement remise. Le futur allait être d'autant plus difficile.

“ tome 2 ; Plus tu grandis moins tu souris.”

J'ai grandi dans une nouvelle famille qui me correspondait tellement plus. Des parents très strict à qui on ne la faisait pas aussi facilement, j'avais même hérité d'un grand frère parfait pour me pourrir la vie, j'avais la vie de famille dont j'avais toujours rêvé. Nouvelle famille voulait dire par la même occasion nouvelle vie et donc nouvelle ville. Naderra. Charmante petite bourgade au fond de nul part, histoire de se créer une toute nouvelle réputation. Dès l'âge de treize ans, je savais que faire parler de soit positivement ne pouvait qu'aider dans une vie future, c'est pour cela que j'avais toujours lécher les bottes des plus grands de l'école et gouverner les plus petits, pour devenir tour à tour, la nouvelle reine du lycée. Comme toute reine, j'avais besoin d'un roi, le garçon qui se devait d'être aussi parfait que moi et je n'avais pas à attendre longtemps avant de le trouver. « Excuse-moi, je suis nouveau et je ne trouve pas l'auditorium, tu serais me dire où il se trouve ? » « J'ai la tête d'un plan moi ? » « Peut être pas d'un plan, mais en tout cas d'une teigne, ça j'en suis sûr. » « Quoi ? Mais pour qui tu te prends ? Je t'interdis de me parler comme ça, tu sais qui je suis ? » « Pas Britney Spears en tout cas. Laisse tomber, je vais trouver par moi-même. » Certes, nos premiers rapport n'avaient pas été courtois et aussi agréable, mais c'est ce qui faisait la gloire de notre couple au lycée, nos disputes. On s'aimait, comme on avait jamais pu aimer quelqu'un, mais on se haïssaient tellement par la même occasion, que notre couple était toujours très mouvementé, mais c'était comme ça qu'on aimait vivre. La première fois qu'il m'avait dit je t'aime c'était lors de nos premiers rapports sexuels qui d'ailleurs sera à jamais inoubliable pour moi. C'est le jour où sans m'y attendre, ma réputation allait se ternir, où mon statut de lycéenne populaire et adorée de tous allait en prendre un coup mortel. « Vous savez pas quoi les filles ? Litzie est enceinte ! » « Quoi ? Tu mens. Je ne te crois pas. Et d'abord, comment tu peux savoir un truc pareil ? » « Si, je te jure. Je l'ai entendu en parler au téléphone. Elle semblait paniqué, comme-ci elle venait de l'apprendre aussi » « Oh mon dieu, c'est le scoop du siècle, il faut que je raconte ça à Rachel. » Au fond, je ne pouvais pas reprocher à toutes ses filles d'être aussi bavarde et cruelle à mon sujet. C'était de ma faute si les rumeurs circulaient aussi vite dans ce lycée, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Marshall fut le dernier à l'apprendre par l'un de ses camarades de football américain qui l'avait félicité innocemment. Je me rappellerais toujours lorsqu'il a fait irruption dans mon cours de mathématique, furibond. « C'est vrai ce qu'on raconte ? » « De quoi tu parles Marshall ? Sors d'ici, tu es en train de nous humilier publiquement. » « Je m'en fou. Arrête de jouer l'innocente, est-ce que c'est vrai que tu es enceinte ? Oui ou non. » « Marshall ... Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit, j'avais peur de ... » « Tu m'as menti Litzie ... Je ... Je veux pu entendre parler de toi. » Ce fut notre toute première séparation officielle, d'ailleurs j'avais demandé à mes parents adoptif de me faire changer de lycée, mais il n'y en a un qu'un seul ici et ils étaient eux aussi très contrarié à l'annonce de ma grossesse. J'avais dix-huit ans et je trouvais qu'ils n'avaient aucun droit de me juger, alors du jour au lendemain, j'ai décidé de couper les ponts avec tout le monde et avec mes économies de tout une vie, je me suis acheté un petit studio, grâce aussi à Marshall qui finalement avait su me pardonner pour devenir père. Il était heureux. Il le serait encore plus si je ne lui avais pas gâché ses études de sportif, il avait un brillant avenir, je venais de briser pour la troisième fois la vie que quelqu'un.

“ tome 3 ; Je ne campe pas sur le passé, j'en tire des conclusions pour le présent.”

« Maman, il revient quand papa de la guerre ? » « Je ne sais pas Jayze, mange ta soupe ! » « Mais il avait promis qu'il serait là pour mon anniversaire. » « Il y a longtemps que ton père ne tient pu tes promesses Jayze, très longtemps. » « C'est pour ça que tu l'as quitté ? » Il avait ses yeux. Les magnifiques yeux de son père. J'ai aujourd'hui vingt quatre ans et une vie qu'on pourrait dire épanouie. J'ai un enfant de six ans très intelligent, mais qui pose parfois trop de question, un boulot de rêve où j'organisais de somptueux mariage alors que le mien était à la dérive depuis si longtemps. En fait, deux ans après la naissance de Jayze, Marshall avait eut la brillante idée de se faire recruter par l'armée. Au début, c'était assez plaisant d'avoir un mari militaire, il était une fierté pour la famille, mais par la suite, la crainte de voir l'homme qu'on aime mourir au combat ou se dire qu'il ne sera pas là pour l'anniversaire du petit, c'était vraiment trop dur à vivre, alors du jour au lendemain, je lui ai envoyé les papiers du divorce, là-bas en Afghanistan. J'aimerai toujours mon mari, le seul pour qui mon cœur a battu tout au long de ma vie.