Soana Seeley-Rose Hatsings

“ L'amour c'est comme le vent, nous ne savons jamais d'où il vient ”

Je suis né(e) le 22 avril 1988 à Los-Angeles, j'ai donc vingt-trois ans. Je suis fiancée et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fière. Ma famille est de niveau aisée, malheureusement c'est pas moi qui ai choisi cette vie. J'ai une sœur pour me pourrir ma vie encore plus à longueur de journée, mais je l'aime quand même. Depuis maintenant deux ans, je suis photographe , des fois je me demande pourquoi j'ai choisis ça mais bon j'en ai bien besoin si je veux manger. Je fais partie des makes fun of divorcees, et je sais pas pourquoi mais les gens dans la rue me confondent souvent avec Candice Accola.

« James vite ! Appelles une ambulance, je vais accoucher ! » Ma mère regardait mon père avec un regard inquiet, elle savait que le terme était bientôt mais pas ce soir non, elle avait encore deux semaines normalement. « Quoi ? Maintenant ?» Pas besoin d’être devin pour savoir que mon père était aussi paniqué que ma mère, voir même plus, il a toujours été comme ça mon père aussi loin que je me souvienne à s’inquiéter pour rien. « Non pas maintenant demain. Tu réfléchis ou pas ? Ecoutes moi bien, je me moque pas mal que tu sois stressée ou non, amène moi juste à l’hôpital… C’est de ta faute si je suis comme ça. ALORS EMMENES-MOI OU APPELLES CETTE FICHUE AMBULANCE !» Ouais ma mère n’avait jamais fait dans la demi-mesure et elle savait comment faire peur à mon père si bien qu’il savait quand il ne fallait pas la pousser et le soir de ma naissance c’était bien partie. Enfin bref, l’idée est que c’est un certain 20 février 1985, par une douce soirée d’hiver que j’avais décidé de pointer le bout de mon nez. « Madame Hastings allez-y, poussez. » On se retrouvait quelques heures plus tard cette fois-ci en salle d’accouchement. « Non mais à votre avis je fais quoi depuis tout à l’heure hein ? JE TRICOTE ? » Inutile de vous dire que ma chère maman était en train de souffrir le martyre. « Chérie calme-toi » Et mon père qui ne savait pas où se mettre pendant tout ce temps. « Alors toi laisses-moi ! C’est de ta faute tout ça ! » Oui ma mère dans tout son amour. Enfin bref elle avait des circonstances atténuantes vu qu’elle était tout juste en train de me mettre au monde. J’avais bien pris mon temps pour arriver dans la famille Hastings quand même vu que mes parents était mariés depuis six ans avant que je n’arrive dans leur vie et trois ans après la naissance de sa sœur, comme me le disait assez souvent ma mère, mais ce n’est pas pour autant qu’ils étaient tout le temps sur mon dos en grandissant, d’ailleurs c’était même le contraire mais on en reparlera plus tard. C’est donc à quelque jour de la fin du mois d’avril que moi Soana Seeley-Rose Hastings je suis née. Soana parce que ma mère avait toujours voulu appeler sa fille comme ça et comme elle m’avait portée et pour rappeler ses origines portoricaines, elle avait décidée que c’était elle qui décidait de mon premier prénom nom et personne d’autre et Seeley-Rose parce qu’elle voulait un prénom composé. Rien de bien important quoi, bien que tout le monde ‘appelle par mon second prénom et ça depuis toujours. Enfin bref, on ne va pas que parler du jour de ma naissance dans les moindres détails sinon demain on y sera encore. Que vous dire de mon enfance ? Mes parents jonglaient entre leur travail et ma sœur et moi. Mes parents s’occupaient donc de moi en même temps qu’ils travaillaient à côté, bien que techniquement c’est pas l’argent qui manquait dans ma famille et ce jusqu’à maintenant mais on avait encore une vie de famille et ce n’est pas comme s’ils allaient laisser leurs petites filles livrées à elles-mêmes pendant qu’ils travaillaient, non ils ont juste attendu qu’on devienne adolescente et assez grandes pour nous occuper de nous-mêmes.

Ah l’adolescence. Que dire ? Aucun changement majeur dans ma vie. Ah si j’avais oublié, déménagement pour Naderra. Comme ça du jour au lendemain mes parents ou plutôt ma mère m’apprenait qu’on devait déménager, que la vie à Los-Angeles c’était bien beau mais j’avais ma vie ici, enfin à Los-Angeles quoi, mais ce n’est pas comme si je pouvais y faire quoique ce soit. « Maman, pourquoi si on doit déménager papa ne vient pas avec nous. » Ah oui, chose assez bizarre dans le grand plan de déménagement de mes parents, ils avaient un peu oubliés de me dire que mon père ne nous suivait pas. « Ce n’est qu’une histoire de quelque semaine, chérie. » Quelques semaines qui se sont transformées en deux ans. Deux ans durant lesquels mon père faisait des aller retour entre Naderra et L-A, et quand il venait nous voir, le canapé devenait très confortable vu qu’il ne dormait jamais avec ma mère. Cette « petite histoire » dont mes parents ne voulaient pas me parler était qu’ils avaient décidés de se séparer, pas pendant des années, du moins pas de manière officiel mais je n’étais pas non plus bête et je me rendais bien compte qu’ils me mentaient, ce qui d’une certaine manière ne mettait un peu hors de moi vu que c’était les mêmes parents qui me disaient de ne jamais mentir qui était en train de me mentir sans pour autant en avoir honte ou autre. Les aléas de la vie sans doute. Enfin bref, il a fallu deux ans pour que mes parents décident de mettre les choses à plats et que mon père trouve le chemin de Los-Angeles pour de bon, et bye bye la famille et Naderra. Et c’est à partir de là que j’ai appris à me débrouiller toute seule du moins avec ma soeur, pas que avait décidés de me renier mais comme j’avais grandi pour elle j’étais assez grande pour prendre soin de moi et c’est à ce moment que j’ai appris à devenir indépendante. Tellement indépendante que j’avais décidé de travailler pour m’occuper quand j’étais toute seule. Sauf qu’avant de travailler il faut devenir majeur. Pour l’instant je m’occupais de boucler mes années lycées, comme ça après je pouvais faire mes études de photographe, chose que je tenais de ma mère qui était elle une grande photographe lorsqu’on était aux Etats-Unis.

[justify]Dix-huit ans. La majorité. Enfin assez grande pour pouvoir travailler. Surtout pour pouvoir travailler dans un bar, parce que je ne vois pas vraiment comme j’aurais pu faire pour servir de l’alcool à qui que ce soit si je n’étais pas majeure moi-même. C’est comme ça que qu’à côté de mes études, je travaillais, chose dont je n’avais pas vraiment besoin mais je n’étais pas égocentrique et j’aimais travailler moi-même. Ils savaient où j’étais et je vivais ma petite vie tranquille et puis ce n’est pas comme si on était forcé de rester les uns avec les autres chaque jour, l’image de la famille unie et tout ce n’était vraiment pas ma famille, d’ailleurs je m’étais promis de ne pas reproduire ce dessin si j’avais une famille à mon tour plus tard. Pour l’instant je m’occupais de ma petite vie et ne penser pas que c’est parce que j’étais une jeune femme que je me laissais faire par tout le monde et d’ailleurs c’était loin d’être le cas. En commençant à travailler au bar un an plus tôt j’avais su m’imposer et même si j’étais assez gentille et serviable, tous les clients du bar savaient qu’il ne fallait pas pousser non plus, ce qui était très bien comme ça. C’est un après avoir commencé au bar que j’ai fait la rencontre de l’homme qui allait devenir mon fiancé plus tard. Mais ce n’est pas comme si je le savais dès le départ. [color=hotpink] « Hey ? Qu’est-ce que je te sers ? »[color] Mon job c’était de servir des verres et s’il était là je pense pas que c’était pour faire la conversation au tabouret et autre, surtout que c’était pas le premier soir que je le voyais « Hum, un whisky s’il-te-plaît » Vous voyez j’avais raison, c’était pas pour parler avec les meubles « T’es nouveau en ville ? Je ne t’ais encore jamais vu » Pas que je connaissais tous les habitants de Naderra, d’ailleurs c’était loin d’être le cas, mais je connaissais presque tous les habitués du bar et il n’en était vraiment pas un. Enfin bref, ce n’est pas pour autant que je lui ai sauté dessus comme un prédateur saute sur de la chair fraîche et chose assez bizarre on a continué à faire connaissance. Et ça a duré pas plus de trois ans puisque la chose dont je me rappelais était Jayden à genoux en face de moi qui me demandait de l’épouser. Rêve d’un monde parfait ? Délire amoureux ou autre ? Ca je n’en sais absolument rien, tout ce que je sais c’est que je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je l’aime. « Soana Seeley-Rose Hastings veux-tu m’épouser ? » Hochement de la tête de ma part, les mots me manquaient là tout d’un coup à moi qui avait la répartie facile. « Oui…Oui, je le veux… Oui, je veux être ta femme.» Et dire six mois et maintenant on prévoyait le mariage..

Test un. Positif. Test deux. Positif. Test trois. Positif… On peut dire que je ne l’avais pas vu venir celle-là. Bon en même temps j’étais fiancée et amoureuse, il était normal qu’un enfant arrive un beau jour surtout après presque quatre ans de vie de couple, mais je ne l’avais vraiment pas vu venir. Je suis une jeune femme, je connais très bien les symptômes pour avoir lu pas mal de magasine, mais j’avais mis ça sur le coup d’un rhume, d’une gastro. Tout sauf une quelconque grossesse sauf que maintenant elle était là. « Félicitation Seeley. T’es bien enceinte. » Oh. « Oh ! » A croire que j’ai pensé un peu trop tôt. « Seeley ça va ? » Hochement de tête de ma part. La pauvre j’étais en train de lui foutre la trouille à mon médecin de soeur. « T’es enceinte de huit semaines. Il faudra que tu prennes rendez-vous et que tu en parles à Ezechiel. »Huit semaines. Deux mois quoi. Sauf que ça faisait un mois que je le savais et que je n’en avais toujours pas parlé à mon homme. Oui parce que franchement un enfant, on avait pas prévu d’en avoir un de suite, dans deux ou trois ans oui, mais pas aujourd’hui.