« Théo Mulligan, enchanté, et votre fille est très mignonne, tout comme vous ! Si vous avez une question, n'hésitez pas à passer chez moi. Et sinon... Vous êtes libre pour un verre ce soir ? » disait-il à la jeune femme d'un air dragueur. Elle soupira, las de toujours tomber sur des garçons, canons, mais qu'est-ce qu'ils pouvaient être dragueur ! « Je ne coucherai pas avec vous, et merci pour ma fille, au revoir. » répondit-elle, en se retournant. Et dire qu'elle devrait le supporter un petit bout de temps maintenant, car elle venait d'emménager dans cet immeuble, : elle venait tout juste de partir de chez son ancien mari, Aaron. Elle alla coucher Sarah, car il était tout de même tard pour le bébé, puis alla se manger un petit encas. Rachel éclata en sanglot. Non pas qu'elle ne voulait pas divorcer, oh non, le divorce d'Aaron et elle s'était fait comme un compromis, ni l'un ni l'autre ne ressentait quelque chose. Leur flamme avait disparu. Mais voilà que tout son bonheur disparaissait. Elle avait une adorable fille, mais elle était seule. Plus d'homme qui prendrait soin d'elle, si ce n'est que son jeune voisin qui la draguait dès son arrivée. Alors elle alla dans son lit, et regarda le plafond : oui elle était bel et bien seule. Quelques minutes après, elle entendit quelqu'un qui frappa à sa porte. Elle essuya ses larmes, et ouvrit la porte. « Quoi ? Encore vous ? Vous m'avez comprise tout à l'heure ou pas ? Je ne suis pas intéressée ! » répliqua t'elle, en scrutant son voisin. C'est vrai qu'il n'était pas mal, se disait-elle intérieurement. « J'ai apporté une... Tarte au chocolat pour me faire pardonner de tout à l'heure. Mais vous n'avez pas l'air d'humeur, alors je vais sûrement pas vous dérangez... » fit-il alors qu'il avait remarqué les yeux rouges de sa voisine. Elle soupirait, et lui coupa la parole « Rachel Hawkes-Fields. » soufflait-elle tristement, en le laissant entrer chez elle. « Si on pouvait éviter de faire du bruit, pour ne pas réveiller le bébé... » dit-elle à nouveau. Il hocha la tête compréhensif, lui souriant amicalement. Elle se disait en elle-même, heureusement que Théo était là, car il l'aidait en fin de compte, à ne pas se sentir seule. Ce soir, elle ne s'imaginait pas, que plus tard, elle serait complètement folle de lui...