Quand je dors, c’est impossible de me réveiller, c’est probablement à cause de mon service militaire, on à pas le choix de dormir même lorsque les bombes explosent plus loin si on ne veut pas que notre corps nous lâche durant la bataille. Je dois l’avouer, j’ai perdu mes bonnes habitudes de guerre et pour moi le réveil à six heure du matin, c’est terminer. Mon sommeil, il est beaucoup plus agité que ce que mon corps peut laisser paraître, parfois, j’ai l’impression de revivre une de ces nombreuses journées ou je me demandais si j’allais m’en sortir vivant. Lorsque j’étais dans l’armée, plusieurs fois j’ai faillit perdre la vie et chaque fois, ce qui me permettait de me battre était leurs visages. Je ne pouvais pas les laisser seuls, je n’allais pas les abandonnés après toutes ses années, mon frère et ma sœur, ils étaient tout ce que j’avais, tout ce qui me restait. Mais c’était son visage qui me ramenait toujours au combat, elle croyait que je l’avais oublié, elle croyait que j’avais joué un jeu et peut-être que c’était mieux ainsi….Maintenant je n’avais plus à me soucier de regarder derrière moi en me demandant si un homme était sur le point de me tirer dessus.
Dans cette chambre, bien qu’il y ait un problème de rideau selon Katy, je me sentais bien, en sécurité. Oui, moi William Spencer Sullyvan, j’ai également besoin de me sentir en sécurité. Après toutes ces années à me demander si j’allais pouvoir respirer tranquille, sans ma mère sur mes talons, sans avoir à constamment surveiller mon frère et ma sœur et surtout sans me demander si j’allais m’en sortir. Katniss, elle m’apporte ce sentiment d’accomplissement. Si elle s’avait que lorsque je ne fait pas des cauchemars, je ne rêve qu’à elle, étrangement dans mes rêves, on est heureux et bien que chaque fois que je vois son visage il est flou, il y à une petite fille dans la maison. Si elle s’avait que dans mes rêves, je ne vois que notre avenir et que je le vois heureux, elle m’en voudrait peut-être de ne pas vraiment vouloir en parler lorsque nous somme réveillés.
Ce matin là, j’avais congés mais je savais très bien que tôt ou tard on allait m’appeler pour que je retourne à la station, si la population était au courant du nombre d’homicides qu’il y à dans les alentours de Naderra, ils s’inquièteraient un peu plus de leur sécurités que de leur stupide club des divorcés. Je n’ai pas choisi le meilleur emploi pour vivre une vie de famille, c’est une des raisons qui m’empêche de faire un pas dans la direction d’un mariage avec Katy et le fait que je n’y vois pas l’intérêt est probablement la principale raison. Par contre, lorsque le matin elle vient me réveiller en collant sont petit nez contre le mien, m’embrassant et même en me traitant de princesse, je lancerais tout mes principes par la fenêtre, j’irais prendre la bague qui traine dans le fond d’une boite depuis quelques temps et lui demanderais de m’épouser.
Quand elle m’embrassa pour la deuxième fois, j’étais bien réveillé et sortant mes bras de sous les couvertures, je l’enlaçai ouvrant doucement les yeux, « Bonjour ma chérie… » Elle était si belle le matin, même avec ses cheveux tous entremêlés elle avait l’air d’une princesse. « Tu as bien dormi ? »