DOSSIER N° 13200



Bonjour, je me présente. Je m’appelle Wendy Isadora-Moïra Fawkes et j’ai 24 ans ans. Je suis née le 13 mai à Dublin, Irlande, depuis que je suis jeune je vie dans une famille riche, mais qu’importe mon argent je suis toujours là-même personne. Au fait, je suis divorcée et ça depuis un petit bout de temps maintenant, mais heureusement je ne m’en plains pas. Depuis que j’ai fini le lycée, depuis quatre ans, comme scientifique, et qu'elle ne changerait pour rien au monde ce qu'elle faisait. Je vais par la suite vous confier un secret, depuis je ne sais combien de temps maintenant les gens me stoppent souvent dans la rue pour me faire remarquer que j’ai une grande ressemblance avec Emma Stone ce qui me paraît bizarre, mais bon ça fait toujours plaisir. Pour finir je fais partie des assumed divorce.

Wendy Isadora-Moïra Fawkes

Morigane


Mon petit prénom à moi c'est Julie, j'ai 22 ans et j'habite dans le sud-ouest de la France. Il est absolument magnifique et je sens que cela va être un régal d'y rp ♥ En fait, je l'avais repéré lors de sa première version, mais je n'arrivais pas à trouver une idée de personnage ^^

The most important thing in life is your family. There are days you love them, and others you don't. But, in the end, they're the people you always come home to. Sometimes it's the family you're born into and sometimes it's the one you make for yourself.

« Parlez moi un peu de vous. » « Hé bien, par quoi suis-je censé commencer ? » Elle prit un air pensif, avant de sourire. Autant commencer par le début, c'est ce qui semblait le plus logique et le plus simple. « Je suis atypique. Mélange entre un père américain du genre requin de la finance et une mère venant d'une riche famille irlandaise, mais très excentrique. » Elle prit une pause avant de continuer. « Elle était depuis longtemps une protectrice de la cause animal à GreenPeace, en plus de défendre toutes les causes qui la touchaient. Si j'ai hérité du physique de mon père -enfin sauf pour ma chevelure rousse- nul doute que je possède le caractère enflammé, charmeur et déterminé de ma mère. » Bon d'après son père, elle était surtout une vraie chieuse égocentrique et insolente, mais qui pouvait-elle si elle avait une grande gueule. C'était plus fort qu'elle, dès que quelque chose lui déplaisait elle l'ouvrait. Qui pouvait-elle si son petit accent irlandais et sa bouille d'ange les faisaient tous craquer. Ce n'était tout de même pas sa faute, si ces yeux de chiot abandonné marchaient sur absolument tout le monde. Elle sortit de ses pensées pour poursuivre sa petite histoire. « Si je nuis née à Dublin, j'ai ensuite été trimballé de ville en ville au gré des déplacements de mes parents jusqu'à ce qu'on se pose lorsque j'avais dix ans. C'est tout naturellement qu'ils ont choisi la ville natale de ma mère, Galway. A partir de là, j'ai une enfance tout ce qu'il y a de plus ordinaire, partageant mon temps entre famille, amis, et cours. » Pas de traumatisme, aucun évènement particulier ne vint perturber son train-train... Bon seulement, si on ne comptait pas les délires de sa mère qui se trouvait tous les deux jours une nouvelle passion ; passion qu'elle se retrouvait obligé de partager. Autant dire qu'elle s'arrachait les cheveux quand sa traîtresse de mère lui annoncer qu'ELLES allaient se mettre au jardinage, au tricot, à la broderie, et tout autre lubie tout aussi ridicule.

Certains disent que la période du lycée est une étape souvent ingrate, pour ma part je me sentais comme un poisson dans l'eau. De toute façon, j'avais tout ce qu'il faut pour être appréciée donc ce n'était pas bien difficile d'être épanouie. Je savais que je plaisais, je ramenais des bulletins bien plus que corrects, j'étais du genre sportive et j'étais toujours bien entourée ; difficile de faire mieux !
On se faisait souvent sermonner avec Wilhelmina parce qu'on sortait trop souvent, mais franchement je ne voulais pas avoir de regret plus tard. Alors oui je m'amusais, et tant pis si ça agaçait certains. Et puis je connaissais mes limites, ainsi je ne dépassais jamais un certain seuil de tolérance ; me retrouver à danser à demi-nu sur une table okay, mais le coma éthylique certainement pas. De même, il ne fallait pas compter sur moi pour sniffer quoi que ce soit. Jamais je n'ai touché à ces saloperies et jamais j'y toucherais. Cette période de ma vie est passée très vite et je me suis retrouvé à partir à l'université. Grâce à mon Q.I supérieur à la moyenne je n'avais pas à m'inquiéter de savoir où j'allais aller et j'ai en plus eu une bourse me permettant de ne pas me soucier des frais scolaires. Bien loin de l'image parfois un peu superficiel que j'avais donné au lycée, je me retrouvé à étudier les sciences au MIT à Cambridge et je suis finalement sorti de l'université avec un diplôme en physique théorique.




« Elle est mignonne ta sœur ! » Isadora se tendit, fixant avec fureur le garçon qui lui parlait, prête à lui sauter à la gorge. Elle connaissait parfaitement sa réputation et il était donc hors de question qu'elle le laisse faire. Elle savait parfaitement que sous cette phrase 'innocente' se cachaient des intentions malsaines. Elle vivante, il n'approcherait jamais sa sœur. Il faudrait qu'il lui passe sur le corps pour ne serait-ce que l'approcher !
« Écoutes-moi bien parce que je ne me répèterais pas. Si tu ne fais ne serait-ce que trop la regarder, on retrouveras ton corps au fond d'un lac. Enfin si on retrouve ton corps... »
Elle balaya la pièce du regard, faisant comprendre à tous ceux qui étaient intéressés qu'ils avaient intérêt à ne pas s'approcher de sa sœur pour ne pas connaître une mort prématurée et ô combien douloureuse.
Elle regarda avec satisfaction son camarade reculer ; la fixant avec suspicion, alors que tous les autres écoutaient l'altercation avec amusement. Il fallait être vraiment stupide pour énerver Isadora, tous savaient à quel point elle était loin d'être aussi inoffensive que son physique le laissait croire ; très protectrice avec sa soeur, elle avait plus d'une fois mis les points sur les i à ses copains du moment. Elle se révélait extrêmement agressive si on ne faisait ne serait-ce que toucher un cheveu de sa petite soeur. Elle était l'aînée et en tant que tel elle prenait son rôle très au sérieux. Jamais au grand jamais, elle ne laisserait quoique ce soit lui arriver ! Isadora a toujours été là pour sa petite soeur. Car bien que leurs parents ont fait en sorte qu'elles ne manquent jamais de rien, ils étaient souvent absents. Avoir un père toujours pendu au téléphone pour régler ses affaires et une mère diplomate toujours prise par un rendez-vous ne leur laissait guère l'occasion de les voir. Ainsi, Isadora et Wilhelmina jouaient toujours ensembles, entretenant une relation fusionnelle. Isadora veillait que sa petite soeur fasse ses devoirs, ne se couchent pas trop tard et elle s'occupait de mettre une correction à tous ceux osant la faire pleurer.

"Hey, I don't even know what a soulmate is, do you?"
"The person that makes you be the most you you could possibly be... Maybe your soulmate is the person who forces your soul to grow the most. Not all growth feels good."

« Oh mon dieu une araignée ! » « Isa', tu m'étrangles. Je te jure que cette minuscule araignée ne va pas te tuer, par contre toi tu es en train en train de m'étouffer. » Elijah ne put cependant pas se défaire de l'étreinte koala qu'elle lui faisait subir tant qu'il n'avait pas tué 'l'horrible bestiole'. Elle refusait de le lâcher tant que 'le monstre' risquait de 'l'attaquer'. Elle resta un moment agrippée à lui, refusant de descendre tant que l'araignée ne serait pas morte. Elle avait une peur bleu de ses bestioles. Rien que l'idée qu'elle puisse l'approcher lui donnait des frissons de dégoût.
Lui ? C'était son mari. Ils s'étaient connus à l'université. Ils avaient tous deux un Q.I supérieure à la moyenne, un humour foireux et adoraient aller à des conventions de science fiction. Cela avait tout de suite collé entre eux et on les retrouvait toujours en binôme. Au fur et à mesure l'amitié s'était transformé en amour et dès leur diplôme en poche ils s'étaient mariés. C'était certainement stupide. Certes, ils se connaissaient parfaitement bien et adoraient tout de l'autre, mais ils avaient été bien trop vite. Elijah avait rêvé d'une vie simple, bien loin des aspirations d'Isadora. Elle était habituée depuis toujours à toujours en vouloir plus. Son ambition l'avait amené jusqu'au Pentagone. Prenant son mariage pour acquis, elle n'avait plus que pensé à son travail, absorbé par un projet qui s'il marchait serait une véritable consécration. Elle s'était dit qu'elle aurait le temps de s'occuper de son mariage plus tard. Elle avait ainsi oublié leur rendez-vous, rentrant tard du travail et quand elle rentrait cela avait été pour retravailler certaines choses. Obnubilée par son envie de réussite, elle n'avait pas vu les efforts d'Elijah pour tenter d'attirer son attention, elle n'avait pas vu qu'il s'éloignait d'elle à chaque fois qu'elle rompait une de ses promesses. Mais de son côté, son comportement souvent immature, le fait qu'il ne dise jamais ce qui n'allait pas -préférant s'enfermer dans un silence boudeur- et la jalousie maladive qu'il démontrait envers un de ses collègues l'exaspérait au plus haut point. Elle ne savait plus comment rétablir le contact entre eux, et restaurer la confiance qu'ils avaient toujours eu l'un envers l'autre. Elle ne s'était pas douté un seul instant que son père -qui n'a jamais accepté leur mariage- n'hésitait pas à provoquer Elijah dès qu'elle avait le dos tourner, comme lui ne s'était jamais douté que si elle se plongeait autant dans son travail c'était pour lui caché sa tristesse. En effet, quelques temps avant d'être assignée sur le projet qui l'a éloigné d'Elijah, elle a appris qu'elle était enceinte. Sauf qu'avant même d'avoir pu l'annoncer à son mari, elle faisait une fausse couche. Ne voulant pas qu'il partage sa tristesse, elle a préféré le lui cacher.
Quand elle avait retrouvé leur maison vide et les papiers du divorce sur la table, elle n'avait pas voulu le croire, ne comprenant pas comment ils en étaient arrivé là, puis elle s'était souvenu du nombre de fois où il avait dîné seul, du nombre de fois où elle lui avait promis d'être là et où elle n'était pas venu, elle s'était souvenue des crises de jalousie d'Elijah, de ses silences plein de rancoeur... Ce jour-là, elle était rentrée plus tôt pour lui annoncer que son projet avait fonctionné, mais finalement elle n'avait pas eu le coeur de fêter cela. Se sentant bien trop coupable d'avoir trahi les promesses qu'ils s'étaient faits.

“I’m so mad at you. I’m really mad at you for what you did. But I’m mad at myself too. Because I should not have jumped out of that car - I should have fought for you. Because you fight for your soul mates.”

« Où dois-je signer ? » Elle avait parlé d'un ton las, ne souhaitant certainement pas lire le contrat du divorce. Peu importe ce qu'il y avait dedans, elle l'acceptait. Elle ignora le regard réprobateur de son avocat. Ce dernier s'inquiétait surement que son futur ex-mari tente de partir avec sa fortune. Elle savait bien qu'Elijah n'était pas ainsi, il se moquait de son argent. Et même s'il avait voulu, elle l'aurait laisser faire. Elle suivit du regard l'endroit qu'on lui désignait, suspendant son geste quelques secondes, savourant encore quelques instants un nom qui ne serait bientôt plus le sien. Elle poussa un soupir triste, et refoula ses larmes tant bien que mal. Elle avait tout gâché, il n'y avait plus de retour en arrière possible. Elijah lui en voulait certainement bien trop pour lui accorder une seconde chance.
Elle avait mis du temps à tourner la page, ayant du mal à se pardonner le fiasco de leur mariage. Le plus dur avait été d'étouffer les sentiments toujours présents. Quand enfin elle avait réussi, elle avait changé de travail, devenant chercheuse en génétique dans un laboratoire, et avait en même temps déménagé.

« Elijah a eu un accident. » « Pardon ?! » « Une voiture qui roulait en sens inverse... il n'a rien pu faire... il est dans le coma... » Isadora fixa le médecin avec l'espoir qu'il se mette à rire en lui avouant que c'était une très mauvaise plaisanterie, mais au lieu de cela il continua à lui expliquer l'accident qu'il avait eu. Elle porta alors à nouveau son attention sur la soeur de son ex-mari attendant que celle-ci démente, qu'elle lui dise que tout allait bien, mais quand elle croisa ses yeux remplis de larmes, elle comprit que rien n'allait bien.
Elle avait pu aller le voir dans sa chambre et elle avait sentit son coeur se serrer en le voyant si pâle, avec tous ses tuyaux reliés à son corps immobile. Elle était venu tous les jours, espérant sans cesse une amélioration. La soeur d'Elijah avait fini par lui raconter ce qui s'était passé pour Elijah depuis leur séparation, et comment il avait vécu leur divorce. Elle lui avait avoué le sentiment de trahison et d'abandon qu'il avait ressenti face à son absence, et surtout comment il avait cru qu'elle l'avait trompé. Elle avait été stupéfaite de voir par cet aveu. Elle avait depuis longtemps reconnu ses torts, mais elle avait tout de même été furieuse qu'il ait pu penser qu'elle puisse lui faire une telle chose. Elle s'était donc expliqué avec celle qui avait été sa belle-soeur et lui avait avoué pour sa fausse couche, mais finalement quand Elijah s'était réveillé elle n'avait pas eu le courage de le voir. Elle s'était contenté de regarder de loin sa sortie de l'hôpital avant de repartir.